Né à Paris en 1981 mais c’est en Dordogne qu’il grandi et commence la guitare électrique à l’âge de 15 ans. Mais ce n’est que 3 ans plus tard qu’il se passionne réellement pour la musique en découvrant le jazz, mais plus particulièrement ce qu’on appelle aujourd’hui, le « Jazz Manouche ».
C’est en chinant dans une médiathèque qu’il tombe sur un disque de « Django Reinhardt ». Il avait entendu parler de ce génie guitariste qui jouait à deux doigts, mais ne savait pas que ça allait être la « révélation ».
S’enchaînent alors les nouvelles découvertes comme Romane, le trio Rosenberg, Angelo Debarre, Tchavolo Schmitt et tant d’autres..
En 2001 il forme son premier groupe, le « Swing Nocturne » trio de jazz manouche en compagnie de son père à la basse et d’un vieil ami à lui qui sera leader et guitariste soliste. Les concerts démarrent rapidement, s’enchaînent et le groupe connaît un franc succès et jouit rapidement d’une petite notoriété dans la région du Périgord. Plus aucun doute, il veut devenir musicien professionnel !
En 2002 il s’installe à Bordeaux pour intégrer une école de musique « Le CIAM ». C’est un pas vers la « grande » ville, les rencontres, l’émulation… la motivation ne cesse d’augmenter. Une année qui lui sera très bénéfique et lui permettra de rencontrer de très bons musiciens. En parallèle, il continue les concerts avec le Swing Nocturne.
En 2003, à l’issue de cette année scolaire, il est engagé dans le groupe « Djano Lès » qui est à l’époque une référence du style Django à Bordeaux et lui permet de se professionnaliser et d’acquérir de l’expérience.
Mais malheureusement, l’aventure Djano Lès ne durera pas une année entière, il décide de se retirer du groupe.
2004, il décide de former avec un groupe d’amis, « Les Gosses de la Rue ». Formation originale en 5tet qui recevra rapidement un franc succès et se verra jouir d’une solide réputation dans l’Aquitaine ainsi que des tournées à l’étranger : La Réunion, la Belgique, l’Espagne, la Corse.
En 2018, après presque 15 ans d’activité intensive et deux albums, c’est la fin d’une belle aventure.
Durant toute cette période, il enchaîne les collaborations, intègre divers groupes dans différents styles, notamment une rapide expérience dans un groupe de rock acoustique ou encore accompagner une banda. Mais en dehors du jazz manouche, c’est les musiques tziganes et brésiliennes qu’il écoute et affectionne le plus.
Et c’est justement en 2018 qu’il rencontre la talentueuse chanteuse russe, Dasha Baskakova et qu’ils forment ensemble le groupe « DaRoGa » sur un répertoire constitué de chansons et musiques tziganes.
En 2019, ses influences des choros, sambas, Jacob De Bandolim, Hamilton De Hollanda et tant d’autres auront raison de lui. Il décide de s’acheter une mandoline, se plonge et se passionne à fond dans cette musique jusqu’à décider de créer sa propre formation. « Casamento » musiques du brésil et des Antilles voit le jour sur un répertoire festif et dansant.
Puis d’autres projets importants vont naître !
En 2021, avec son ami Julien Cattiaux (guitariste et contrebassiste accompagnateur des plus grands du style) il se lance dans l’organisation de masterclass.
Ils font venir des intervenants guitaristes de renommée importante, recrutent des élèves et ont le privilège d’accompagner ces guitaristes pour un concert exceptionnel le soir à l’issue du stage.
La première édition reçoit un franc succès, mais ils décident ensemble de faire évoluer le projet en organisant la suivante sur deux jours.
C’est Adrien Moignard qui ouvrira le bal. La réussite fût telle qu’ils en organisent alors deux par ans. Suivra ensuite Sébastien Giniaux, Antoine Boyer, Noé Reinhardt..
En 2024, Il se lance et crée son propre Quartet en compagnie du guitariste Benjamin Bobenrieth, talentueux guitariste soliste dont la popularité ne cesse d’évoluer ces derniers temps, le violoniste Bastien Ribot qui se compte parmi les meilleurs violoniste de jazz en France et Aurélien Gody, contrebassiste Bordelais jouissant d’une solide réputation dans le sud-ouest.
Projet récent mais qui a su fortement marquer les esprits à l’issu des concerts passés depuis sa création.
A force de persévérance, de rencontres ainsi que ses petits séjours à Paris, Robin reçoit aujourd’hui une certaine reconnaissance pour ses qualités de guitariste accompagnateur dans le « petit » monde du jazz manouche.